2nd rencontre de l'équitation de tradition française : jours 1 Equitation de tradition francaise et rassembler, Bettina Drummond

Publié le par Arazzi

Equitation de tradition francaise et rassembler, Bettina Drummond

Présentation de l’organisation :

Bettina Drummond fut l’élève du maître portugais Nuno Oliveira dès l’âge de 7 ans, et ce durant près de vingt années. Dans le même temps, elle suivit des études à l’Université de Chicago et au collège Sarah Lawrence. Très tôt, elle s’attelle à la rééducation des chevaux d’obstacles à l’Oxridge Hunt Club, tout en présentant ses Lusitaniens en compétition, ainsi que plusieurs chevaux confiés, toujours sous la tutelle d’Oliveira.

Son travail en tant qu’assistante auprès d’Oliveira sera stoppé 2 ans avant le décès de ce dernier, du fait de lésions médullaires.

Après sa guérison, Bettina même activités d’entraînements – présentant alors plusieurs chevaux dans des performances artistiques de haut niveau – et collectes de fond dans le milieu équestre.

Au cours de cette période, elle est conseillée par le Dr Max Gahwyler pour ses jeunes chevaux, ainsi que par Uwe Steiner pour l’entraînement des chevaux au dressage plus avancé. Dans les années 1990, elle concourt une saison en Concours de Dressage International (CDI), avec l’aide de Bernard Maurel comme coach. Elle prend actuellement des cours avec son collègue américain om Noone pour les jeunes chevaux de ses clients et avec Axel Steiner pour les chevaux de niveau FEI qu’elle a en rééducation.

Elle intervient pour les cliniques à travers les Etats-Unis mais aussi en France et au Royaume-Uni, du début des années 1990 jusqu’au milieu des années 2000. La cavalière présente également plusieurs chevaux au bénéfice du programme américain Jeunes Cavaliers.

Avec le Docteur Hilary Clayton, elle est la seule cavalière à participer à une étude pour le centre McPhail visant à déterminer le niveau de stress minimum auquel font face les chevaux de dressage de haut niveau. Les essais de cette étude se sont achevés en 2014.

En 2001, elle commence à coacher au niveau FEI et en CDI. Une longue bataille avec la maladie de Lyme l’interrompt mais en 2012, elle reprend ses activités de formation à plein temps.

Elle reçoit cette même année le prix Action Maverick (qui récompense les nouvelles visions scientifiques, artistiques ou encore éducatives), et retourne sur le devant de la scène de la performance artistique à l’occasion de la remise des prix.

Bettina réside actuellement à Washington (Connecticut) et dispense son savoir dans le cadre d’un programme « jeunes entraîneurs », mettant à disposition ses propres chevaux.

Son prochain projet se base sur des jeunes chevaux issus des étalons qu’elle a présentés. Le but, qu’elle avait partagé avec Nuno Oliveira, sera de mettre en valeur leurs théories d’entraînement comme étant des vérités plutôt que des notions techniques.

Elle est aujourd’hui entraîneur privé et consultante pour des cavaliers de compétition, notamment sur les questions d’équitation classique face aux contraintes de la compétition.

Mes notes :

1ère qui demande des informations en direct à la cavalière sur le cheval et pose des questions directes « Es ce utile de le porter autan devant ? »

Travail épaule en dedans hanche en dedans.

Les mains ne croisent pas.

Ne pas faire la poule avec les épaules => arrêt du cavalier place du haut du corps.

Importance : mollets / bassin /bas du dos / mains souples.

Attention : pas trop fort dans les mains, avoir du tact.

Faire du rassemblé par l’action des postérieurs.

Mon avis :

J’ai pris moins de notes … non que ce n’était pas intéressant, mais plus que le discours de Bettina Drummond était très lieu au mouvement de la cession, donc sans pauses, donc moins pratique de visualiser et noter en même temps !

Le couple était assez « tendu » au début et la voix douce et ponctuée de l’intervenante a permis de rapidement remettre une harmonie dans un couple qui avait vraiment l’air de bien ce connaitre, c’est le premier qui m’a donné un sentiment de complicité, car le cheval jouait vraiment le jeu et répondait rapidement aux indications de la cavalière.

La façon de présenter les exercices est certes douce mais très pointilleuse, plusieurs fois la cavalière est stoppée pour corriger mécaniquement la position de son dos ou/et jambes.

Si encore une fois on en « voit pas de rassembler » ce n’est pas faute de se mettre au moins sur la bonne route.

Je retiendrais surtout de cette cession que bien que l’approche fut différente de Bernard Sachsé, encore une fois la position du cavalier et la respiration fut au centre du travail, et rendant directement un visuel différent sur le cheval.

Retrouvez les sentiments de la cavalière, Perrine Moreau, dans les articles "avant . après".

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